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KteParticipant
OK Sam, il ne me semblait pas que je retombais dans ce qui avait été dit. Et les extrapolations, ce n’était pas vraiment important, c’était juste pour montrer que lorsqu’on veut expliquer le présent par le passé, avec un peu d’imagination c’est possible d’inventer des souvenirs qui expliquent les agissements actuels, et il me semblait que ça faisait mieux passer le fait que Cesare sorte payer le fleuriste. Dit de but en blanc, c’est incompréhensible. En jouant sur sa jalousie et en appuyant sur son côté amoureux transi, ça me semblait plus démonstratif. Personne n’a la moindre idée de l’accident d’Albert, et pourtant nous savons que le rouge insupporte Rose-Marie, nous brodons là-dessus pour expliquer son évanouissement. Ça m’étonnerait que malgré toutes les recherches possibles, il n’y ait pas dans toute solution proposée une part romancée pour combler les trous.
Tu me parles de la fin de l’intrigue, du rôle de Louise. OK pour toutes tes hypothèses, surtout que c’est essentiel de savoir pourquoi elle a accepté d’endosser le rôle du bras qui a ôté la vie de Charles. Je n’y étais pas encore, j’avais juste mis les choses en place.
Par contre l’histoire du bouquet fait bien partie de mon début. Je veux bien qu’il y ait des fausses pistes, mais il faut quand même qu’il y ait suffisamment d’indices pour se rapprocher de la solution ! Il me semble qu’il faut raisonner dans un premier temps en prenant les informations données comme véridiques, et si vraiment rien ne colle, décréter alors qu’il y a peut-être eu falsification de documents. Sur les premières épreuves du livre, les annotations étaient en clair. Elles me semblent bien plausibles comme écriture d’Ernest.
Et ce n’est pas parce que Césare inverse les fleurs qu’il ne s’occupe pas ensuite de la valise qui je pense aussi existe bien, et je l’imagine petite et noire comme décrite dans un premier temps par Louise, si bien placée, si observatrice et juste occupée « à bader » comme on dit chez nous. J’essayais juste d’expliquer le retour du trousseau dans l’atelier. Ce n’est quand même pas rien ce retour, il doit avoir un sens.
Sam, ça fait très longtemps que tu es sur ce forum, même si tu dis avoir repris le livre. Moi, je l’ai eu en juillet en cadeau et on m’avait dit de venir voir ici la solution future un peu plus tard. Moi aussi j’ai lâché l’intrigue pendant quelques temps et je l’ai reprise en début d’année. C’est là que je suis venue sur le forum, et j’ai découvert qu’il n’y aurait peut-être jamais de publication de solution. Je l’aurais su dès le départ, j’aurais juste lu un roman policier. Les participants à ce forum sont très, très rares, et ils semblent lâcher prise régulièrement. Je n’ai pas le sentiment d’avancer vraiment, il n’y a pas assez de points de vue. Je pense que je vais ou continuer dans mon coin, ou plus probablement me dire que l’affaire est enterrée depuis le temps …
Mais je suis contente de nos échanges et d’avoir peut-être apporté ma petite pierre.
KteParticipantSam, je n’ai pas de solution, sinon je la posterai dans la partie qui correspond. J’en suis toujours à essayer de ne pas tourner en rond. Quand on prend un indice après l’autre, on finit par buter toujours sur les mêmes, et les mêmes problématiques aussi, et on a du mal à les inclure dans une hypothèse qui prendrait en compte toutes les contradictions relevées dans l’intrigue. J’ai essayé de bâtir un point de départ, pour en discuter, revenir sur les parties inadéquates, et avancer ensuite un peu plus loin, et ainsi de suite jusqu’à la fin. Tout en sachant que je n’ai pour ambition que de me faire une opinion crédible, puisque la solution de l’auteur joue à l’Arlésienne. Si je dis par exemple au final « Charles a eu un accident » ou « Aurélien a joué de la savate » ou « Le Président a commandité un meurtre », mais que je fais fi de toutes les contradictions relevées, ce sera peut-être conforme à la solution, mais c’est un peu léger.
Ce que j’ai essayé de décrire dans mon hypothèse, c’est ma vision actuelle sur le début de la journée: comment les clés ont disparu non pas du fait d’un individu, mais de plusieurs avec des intérêts différents. C’est ce dont on avait parlé, que je ne comprenais pas pourquoi les 2 trousseaux avaient disparu, pour finalement laisser la loge ouverte. Si 2 individus ont raflé les clés, c’est plus clair pour moi. Et cela permet d’expliquer le retour du trousseau dans l’atelier alors que Louise est ou va aller dans la loge. Un trousseau sert à la sortie extérieure, la clé de la loge est pour Louise. Le trousseau qui revient ne peut avoir été remis que par les personnes qui ne sont pas sur scène, ça limite.
Et l’histoire du bouquet me paraît importante. Certes, ce pourrait être une erreur du fleuriste, mais Ernest dit bien que celui-ci a été payé. Et peu de personnes peuvent l’avoir fait. Alors, ça ne paraît pas être conforme avec le personnage de Cesare, mais la lettre d’amour qu’il a écrite ne l’est pas non plus, et c’est indéniablement son écriture. Et sur cette lettre, il dit qu’Albert était son meilleur ami: un Macchiavel avec des amis et des amours, c’est quand même une faille du personnage, ça.
Après, je sais bien que tu ne crois pas à l’échange de colliers. Mais il va falloir expliquer les mensonges de Louise, l’histoire du châle et les gants (qui peuvent d’ailleurs cacher la clé de la loge), le collier sur le mannequin, l’humeur changeante d’Heinrich et son empressement soudain auprès d’Aurélien. Moi, je pense qu’il y a la branche échange de colliers et la branche ? à explorer pouvant conduire au meurtrier, le ? étant pour moi à l’heure actuelle la piste Cesare. Mais à voir.
KteParticipantQue pensez-vous de ce début, sachant que je n’ai que des bribes de suite:
Nous sommes le jour de la fête nationale, le dernier jour de la tournée de Rose-Marie.
Heinrich est inquiet. Ses dettes de jeu sont importantes, même Cesare le plume. Et ce fichu collier qui n’arrive pas, le fameux double qui lui permettrait de se renflouer en procédant à un échange avec le « mille-feux », avec la complicité amoureuse de Louise. Décidé à saisir sa dernière chance, si elle se présente, il subtilise dès son arrivée la clé libellule de la loge. Elle servira à Louise pour visiter discrètement la loge de Rose-Marie… si le paquet tant attendu arrive.
Mais Cesare est préoccupé aussi. Bien sûr il a découvert la veille dans la presse l’article du fils d’Ernest sur son frère, qui promet de le ridiculiser la semaine suivante. Le nom des Pera poussé au ridicule, voilà qui n’est pas bon pour lui qui pensait justement à se lancer dans la politique.
Mais surtout Cesare est un amoureux transi. Il a fait connaissance avec Rose-Marie il y a quelques années lors du mariage de son meilleur ami. Par la suite, lors de ses visites régulières, il a apprécié le joli talent de rossignol de l’épouse, et il l’a encouragé dans ses rêves de gloire. Il était présent chaque jour pour l’aider à développer son talent qui était indéniable, et les répétitions avec Aurélien, son ami d’enfance, étaient l’occasion de voir quotidiennement son étoile inaccessible. Albert sentait bien que quelque part son épouse s’éloignait, et il la couvrait de bijoux. Mais entre la vitrine pour ses bijoux que lui offrait son mari, et les lumières du spectacle vers quoi Cesare la poussait, Rose-Marie faisait ses choix et passait de plus en plus de temps à travailler.
Un jour, accident ou suicide, Albert mourut dans une flaque de sang en nettoyant son fusil de chasse, lors d’une énième répétition. Rose-Marie en fut très affectée et culpabilisa sur le temps passé en rêves de gloire. Cesare réussit à argumenter sur la fatalité, leur innocence: ils n’avaient pas les mains rouges, il ne s’agissait que de travail, le temps qui passe arrangera tout.
Rose-Marie continua donc de plus belle et enchaîna les tournées. Césare resta prudemment à l’écart, tout en évinçant de ci de là des prétendants trop entreprenants comme ce diplomate qu’il avait réussi à discréditer au yeux de Rose-Marie, mais hélas que trop provisoirement. Mais aujourd’hui, c’est le dernier jour de la tournée, il n’en peut plus d’amour réprimé et il doit se déclarer. Sinon, il partira. Mais quoi de mieux qu’une lettre d’amour pour conquérir sa diva. Il comptait bien subtiliser la clé de la loge pour lui écrire tranquillement son amour devant le miroir, mais cette fichue libellule a disparu. Qu’à cela ne tienne, il sait qu’un double est pendu dans l’atelier. Il part le récupérer en profitant de la nouvelle manie d’Ernest de vaquer de ci de là à prendre des photos. Mais en prenant le trousseau, il tombe sur le memento du machiniste sur la commande de fleurs de Charles. Elle est bien écrite en abrégés, mais cela fait un moment qu’il a compris le fonctionnement de ce code. Il suffit de comparer les publicités de cognac et de Lumen, ce n’est pas sorcier. Et voilà comment discréditer de nouveau le diplomate. Il se rend chez le fleuriste sans tarder, procède à l’échange de commande pour des fleurs rouges et paie afin d’être sûr que le bouquet soit accepté. Puis il rentre facilement à l’aide du trousseau.
KteParticipantCe que je voulais dire en parlant de Cesare c est que si il a suivi son itinéraire de sa déposition il n’a pas transité par l’atelier et donc passé de coup de fil.
L’hypothèse de bloquer la réception ou l’émission de coups de fil ne me parait relié à rien dans l’intrigue.
J’ai plutôt l’impression qu Henriche a d’abord pris quelques notes à la table puis s’est installé dans le fauteuil, a ouvert le courrier et entendu le decrochement du téléphone. En tant que journaliste il a écouté et ensuite il ne pouvait raccrocher sans que ça s’entende. Et Louise est arrivée.
KteParticipantJe voulais dire Césare dans la loge bien sûr.
KteParticipantCette réponse a été signalée comme ayant un contenu inapproprié.
Pour le téléphone, je veux bien qu’il soit décroché pour écouter une conversation. Mais Aurélien, Rose-Marie et Charles sont sur scène, Césare écrit sa lettre dans le salon depuis un petit moment, Ernest prend la photo et Louise et Heinrich sont là.
Changer l’heure de l’horloge me semble improbable, le courrier est le même que pour la partie de cartes.
KteParticipantOui, mais l’Elysée est embarrassé avec la disparition de cette valise.
Effectivement, l’indisponibilité peut signifier plusieurs hypothèses.
Autre chose, a-t-on déjà expliqué le téléphone décroché dans le salon ?
KteParticipantC’est bien vrai. Aux ordres de Poincaré, avec un mobile pour faire disparaître Charles, mais pas très doué car aurait égaré la valise.
Ce serait peut-être intéressant de lister toutes les bizarreries que chacun a relevé et qui n’ont pas ou peu été discutées.
KteParticipantCe que j’entendais par Nouvelle approche, c’était plutôt de rechercher des pistes moins explorées que la substitution du collier par exemple. Il y a beaucoup de discussions là-dessus, et on peut se faire son opinion à partir des différents points de vue. Mais effectivement, il n’y a pas de certitude, et, même pire, notre opinion peut changer au cours du temps au vu des autres éléments.
Mais qu’il y ait substitution ou pas, c’est Louise qui s’accuse d’un accident. Ou il y a effectivement accident, et la solution de l’énigme serait à mon sens assez décevante et n’expliquerait pas les contradictions relevées un peu de partout, ou il n’y a pas accident.
S’il n’y a pas accident, Louise est-elle la meurtrière ? Au vu du rapport d’autopsie, des coups ont été portés et elle semble un peu trop frêle pour ça. Un coup, oui, avec un objet, mais des hématomes et un coup fatal, non.
Si ce n’est pas elle, en dehors de savoir qui est le meurtrier, on peut se poser la question de savoir pourquoi elle s’accuse. Car même si elle essaye alors de faire passer ce meurtre pour un accident, si on ne la croit pas il y a risque qu’elle se retrouve en position d’accusée, peu de personnes l’accepteraient.
C’est pour ça que je pense qu’à moment donné, il faut laisser de côté là où on piétine et imaginer autre chose, qui peut se superposer à ce qui a déjà été établi, et qui apportera même peut-être un nouvel éclairage.
Si j’ai bien lu les propos de l’auteur, c’est un peu ce qu’il disait. Je pense aussi que son dernier message dans lequel il se défend de donner des indices, en contient nécessairement. Et sa déclinaison latine sur la rose en serait un que ça ne m’étonnerait pas.
Rose, c’est une partie du prénom de Rose-Marie. C’est le bouquet de roses, les 36 rouges comme le sang, mais aussi les jaunes avec les pétales tombés sur la table. C’est aussi le petit dessin de Charles sur la carte, j’ai cherché en vain une clé avec ce mot sur le texte. Avez-vous remarqué qu’il y avait un point sur ce dessin ? Mais il n’y est pas p 7 par exemple. Et s’il y a message codé sur cette carte, Rose-Marie le déchiffre en temps réel.
Et le bouquet qui est arrivé rouge au lieu de rose, et que Ernest dit ne pas avoir pu échanger parce que payé, par qui a-t-il été payé ? Pas par Internet. Ou quelqu’un s’est rendu au magasin, et pourquoi avoir donné cette commande à Ernest alors ?, ou c’est Ernest qui a payé, et qui a donc changé la couleur. Ou … c’est quelqu’un qui est allé chercher le bouquet, l’a payé et l’a amené à Ernest, et là je pense à … Lucien.
Mais en parlant de piste inexplorée et de personnage extérieur, pourquoi ne pas penser aussi au père de Louise dont elle parle sans arrêt, qui l’a suivie à Paris et collectionne les coupures de presse qui parlent d’elle. S’il était coupable du meurtre, elle s’accuserait certainement.
J’ai beaucoup d’interrogations comme tout le monde, et pour l’instant je ne vois pas le faisceau d’indices qui amène au coupable. Et vous ?
KteParticipantOui, il y a déjà l’article sur le frère de Cesare qui peut évoquer l’affaire d’espionnage, et les autres plus pour le côté escroquerie, mais les 2 affaires peuvent se superposer.
Ou alors tu veux dire que les articles, tous signés de Lucien, contiendraient des messages cachés, en dehors des annotations d’Ernest ?
11 mars 2018 à 14 h 25 min en réponse à : Question n°2 : Avait-il une valise diplomatique en arrivant sur les lieux … ? #2459KteParticipantEt c’est un journal intemporel avec des pubs pour le petit joueur ou des adresses avec code postal avant qu’il ne soit en vigueur.
11 mars 2018 à 13 h 59 min en réponse à : Question n°2 : Avait-il une valise diplomatique en arrivant sur les lieux … ? #2457KteParticipantCharles oeuvre pour la paix, ainsi que Rose-Marie. Poincaré est un va-t-en guerre, Charles a bataillé toute la nuit à l’Elysée avant de se rendre à Berlin. Peut-être a-t-il voulu mettre en sécurité des documents avant de partir ? Ou en échanger ? La police est du côté du pouvoir, donc Rose-Marie avait intérêt à ne pas dévoiler qu’elle était en possession de documents.
Mais Sam, il y a une 3ème hypothèse, c’est que la valise ait été subtilisée par quelqu’un de l’extérieur (Lucien ?). Sinon effectivement, c’est bien vu que l’Elysée et la police ne seraient pas sur les dents si c’était le chauffeur qui l’avait.
Ce que je ne m’explique pas, c’est que ce soit Cesare qui demande la vérification du coffre. S’il était impliqué dans son contenu, il aurait fait profil bas, c’était quand même risqué, non ? Je ne sais pas s’il ne faut pas dissocier le rôle de Rose-Marie et celui de Cesare.
11 mars 2018 à 13 h 36 min en réponse à : Question n°7 : Quelqu’un est-il intervenu depuis l’extérieur du Castafiore … ? #2456KteParticipantMoi, j’aurai été Cesare, en apprenant que le coffre était dans une pièce non sécurisée, j’aurai demandé à Ernest d’en assurer personnellement la garde, et j’aurai moi-même gardé un œil sur lui. Heinrich aurait du aussi avoir ce raisonnement, et préférer subtiliser les clefs sans que cela se voie plutôt que dès 7h15 du matin en alertant la vigilance de tout le monde, alors qu’il n’était même pas sûr que son paquet postal arrive à temps.
10 mars 2018 à 21 h 15 min en réponse à : Question n°7 : Quelqu’un est-il intervenu depuis l’extérieur du Castafiore … ? #2447KteParticipantJe suis d’accord, je ne vois pas Battista en doublet avec son frère, pour les mêmes raisons que Sam. Mais il y a peut-être un élément qui suggère une intervention extérieure, et pas uniquement par un commanditaire: la disparition des clefs.
Le trousseau et la clé de la loge ont disparu, très tôt le matin, avant que le facteur passe. Mais par contre la venue de Charles était connue d’Ernest à cette heure là.
Pour rentrer dans la loge pour échanger le collier, pourquoi fallait-il la laisser ouverte ? Il me paraîtrait plus simple une fois en possession du faux-collier de récupérer la ou les clefs (qui sont à la vue de tous, avec un Ernest qui déambule souvent), d’ouvrir la loge, faire l’échange, le tout pendant les répétitions en 10 mn, et remettre discrètement les clefs. En plus, on est plus tranquille dans un local fermé qu’ouvert aux 4 vents. Par contre, le trousseau de clefs donne accès aux bureaux et aux ouvertures depuis l’extérieur.
Ernest (ou quelqu’un d’autre) aurait pu remettre le trousseau à une personne extérieure qui aurait eu alors la libre circulation depuis l’extérieur aux horaires de son choix.
J’ai 2 interrogations à propos de ces clefs: à qui la clé libellule a-t-elle été dérobée, et est-ce la même personne qui a escamoté la clé de la loge et le trousseau ?
7 mars 2018 à 20 h 00 min en réponse à : Question n°7 : Quelqu’un est-il intervenu depuis l’extérieur du Castafiore … ? #2437KteParticipantSauf que Leglise sait se rendre invisible et a pu ouvrir discrètement à son fils, qui a pu se cacher dans la pièce attenante à l’atelier ou à la loge.
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